« Vous entrez le texte dans l’ordinateur et il fait la traduction tout seul, non ? » Cette tirade grinçante, combien de fois l’avons-nous déjà entendue… Elle prend sa source dans une légère confusion entre traduction et traduction automatique, alimentée par l’utilisation quotidienne d’Internet et de ces outils presque magiques. Un simple clic et voilà ! Votre page s’affiche en français. Enfin presque en français… À quelques aberrations près.

C’est très pratique, aucun doute là-dessus. Grâce à la traduction automatique, les sites étrangers deviennent plus accessibles et même les moldus de la traduction peuvent décortiquer un texte rédigé dans une autre langue.

La première forme de traduction automatique, dite statistique, se fonde sur des corpus de textes existant dans diverses langues et les décompose en unités de traductions. Un coefficient de probabilité est attribué à ces unités pour choisir celles qui seront sélectionnées pour former les phrases à traduire. Le problème du raisonnement statistique est qu’il ne cherche pas à comprendre le sens du texte. Cela donne souvent lieu à des fautes pour le moins cocasses, par exemple la traduction de « ring » par « groupe de musique » dans un texte technique où ce terme désigne une bague de serrage.

La traduction automatique neuronale, apparue depuis peu, intègre un ingrédient essentiel qui manquait cruellement auparavant : le contexte. Cela permet de réduire le nombre d’incohérences pour respecter la nature du texte. Cependant, l’ordinateur peut tout de même être perdu par des formulations plus sophistiquées, notamment dans le domaine juridique, ou proposer une terminologie inappropriée dans les domaines plus techniques.

Enfin, il reste un composant que même la meilleure intelligence artificielle ne parvient toujours pas à mimer : l’aspect humain de la traduction. Rien ne remplace une phrase rédigée naturellement de la main de l’Homme, sans qu’une logique mathématique ne détermine de façon approximative la terminologie et les formulations. Si la traduction automatique permet de dégrossir un texte pour en comprendre les grandes lignes, le raisonnement complexe d’un rédacteur nécessite souvent un autre esprit humain pour le décoder et l’exprimer dans une autre langue.

 

Ne vous laissez pas berner par les illusions numériques, la traduction la plus fiable reste celle que nous vous proposons, réalisée de façon artisanale, par nos soins.

Yoga tank = débardeur de yoga